Nous arrivons bel et bien à la fin du cours CMN1560 A (Introduction à l’étude des médias) et j’en retiendrai de nombreuses connaissances. Le cours étant créé de façon à nous faire apprendre à propos des médias en utilisant les médias comme Twitter, Facebook, Storify, et bien plus, nous a permis d’apprendre en interagissant non seulement avec notre professeur Pierre Lévy, mais aussi avec les autres élèves de la classe. Ce blog aura trait sur les choses dont j’ai le plus retenu du cours et que je crois étant grandement nécessaire à partager avec les gens n’ayant pas pris ce cours.
D’une part, j’ai appris que les médias et les appareils technologiques ne diminuent pas la productivité de l’élève, mais ne peut que la renforcer. À mon avis, nous avons tous aimé ce cours puisqu’il nous a donné le sentiment d’avoir une voix pour demander directement des questions au professeur et pour parler de l’information apprise dans le cours avec nos collègues de classe. Les élèves de ce groupe, auparavant étrangers, devinrent tous des individus approchables et prêts à aider. Je ne peux déduire de cela que le fait que puisqu’il fallait communiquer à travers des médias sociaux dans le cours, nous sommes devenus plus interactifs.
Cette interaction fut si importante à mon succès dans ce cours que je proposerais de l’intégrer dans tous les cours universitaires. Tout le monde sait que tu ne peux pas réussir à l’université de façon indépendante ; il est crucial d’interagir et s’entraider les uns les autres afin d’atteindre nos objectifs d’apprentissage. Les médias serviront d’outils d’apprentissage collective qui pourront créer un environnement libre à interactions, sans émettre des pressions sur les élèves se sentant intimidés par l’environnement d’une salle de classe. J’aimerais voir le jour où nous pourrons tous utiliser les médias, qui stimulent déjà l’intérêt des élèves, comme outil commun d’apprentissage dans les universités.
D’autre part, ce semestre, j’ai appris ce dont voulait dire une convention. Nous sommes tous et toutes sujets à toutes formes de conventions ; les codes conventionnels relient des mots à une forme symbolique, leur donnant donc une signification. En voici un exemple : une chaise et le mot « chaise » n’ont aucune correspondance, sauf par convention. C’est cependant nous comme société qui donnons significations aux choses qui nous entourent. Ceci m’a fait relever des questions importantes : « Si nous déterminons comment nous nommons nos choses, sommes-nous aussi responsables des connotations positives et négatives qu’elles imposent ? », et « Comment devons-nous nommer les choses afin qu’elles puissent se faire comprendre et apprendre par le public général ? » En effet, c’est pour cela que nous avons besoin de communication dans notre société. Les conventions existent depuis des centaines d’années et sont transmises de générations en générations. Les significations de mots et notre interprétation de ceux-ci peuvent donc changer lorsque nos valeurs changent comme société. Il devient cependant notre responsabilité d’adapter les mots qui n’ont plus la même signification ainsi que leurs connotations sociales afin qu’elles puissent être à jour dans notre monde en évolution constante.
D’ailleurs, j’ai retenu beaucoup dans ce cours en ce qui avait trait l’imprimerie. Avant ce semestre, je n’étais pas au courant de son importance et de son influence dans le monde, mais j’ai bientôt appris qu’elle a changé notre société à jamais. En effet, l’imprimerie, une des grandes évolutions, a pu provoquer une révolution religieuse. Comme je l’ai mentionné dans ma deuxième histoire d’apprentissage Storify : « Puisque la bible pouvait maintenant se faire imprimer, elle a pu se faire propager et lue par bien plus de personnes parce qu’elle pouvait finalement se faire acheter. Bientôt, les églises pouvaient aussi utiliser la bible pour guider les cérémonies religieuses comme les messes, les mariages et plus. » Cette révolution comme bien d’autres n’a été que provoquée par l’apparition de l’imprimerie.
Mais, dans la même idée, le pouvoir du contrôle de l’imprimerie peut être très dangereux. L’imprimerie et les médias de masse sont une minorité de gens qui exercent un contrôle puissant sur le système de diffusion. Les minorités ont donc la capacité de pouvoir implanter leurs idées et leurs pensées au public général à travers de l’imprimerie. Ceci semble honnête et correct mais ces minorités tiennent un grand pouvoir ; les chefs d’un pays (un exemple de minorité à pouvoir) peuvent propager des idées contrôlées à travers des manuels qu’ils impriment et les journaux qu’ils publient. Après peu de temps, ils peuvent modifier les idéologies d’une nation.
Pour conclure, j’aimerais mentionner que les médias sociaux sont un outil essentiel dans notre monde d’aujourd’hui. Ils sont ce que nous consultons à tous les jours pour envoyer des messages avec nos amis et notre famille, pour partager de l’information, pour maintenir un contact avec des gens, pour travailler, et j’en passe ! Il faut juste se souvenir d’évoluer avec nos nouveaux médias afin de suivre le temps et fonctionner de façon courante avec notre société.
Merci pour un excellent semestre ! Et pour la dernière fois : #UOIM
Par : Katherine Richard
Les médias et la Communication 